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20/12/2013

MALHEUR AUX BARBUS DE PIERRE DAC ET FRANCIS BLANCHE 4/15

 

MALHEUR AUX BARBUS

DE PIERRE DAC ET FRANCIS BLANCHE

4/15

 

Textes choisis par Jacques PESSIS

Réalisation Cédric AUSSIR

Conseillère littéraire Emmanuelle CHEVRIERE

 

Enregistré en public au Palais de Tokyo le 06 Septembre 2013 à l’occasion des 50 ans de France Culture

 

Des centaines de barbus enlevés par Edmond Furax, un aventurier sans scrupules qui veut devenir maître du monde ! Parmi eux le professeur Merry Christmas , titulaire de la chaire de barbologie analytique à l’université de la Sorbonne.

Les détectives Black et White se lancent à la poursuite de ce génie du mal. D’autres personnages se mêlent à cette grande aventure. Parmi eux, le journaliste Fred Transport, le commissaire Socrate, de la Police Judiciaire, Asti Spumante, un tueur à gage napolitain, Carole Christmas, la fille de l’illustre savant, et Malvina, la compagne de Furax.  Ils vont voyager aux quatre coins du monde, dans l’espace, mais aussi dans le temps.

4ème épisode

Les enregistrements de ce feuilleton, signé au début des années cinquante par Pierre Dac et Francis Blanche sont aujourd’hui introuvables. A partir des textes originaux, fort heureusement conservés (et publiés en 2010 chez Omnibus), voici une « version 2013 » de cette épopée radiophonique loufoque, dans la tradition des grands romans populaires. Sur France Culture, elle trouve sa place parmi les « classiques du XXème siècle ».

Avec :

Damien HOUSSIER   (Furax )

Grégoire OESTERMANN   (Socrate)

Olivier BROCHE    (Euthymènes)

Gilles PRIVAT  (Black )

Jean-Claude LEGUAY   (White )

Marina GOLOVINE   (Malvina)

Christophe BRAULT    (Fred Transport)

Judith HENRY  (Carole)

Laurent FERRARO   (Asti) 

Philippe LAUDENBACH    (Merry CHRITMAS / GUGOMUS)

Antoine GOUY    (CORNELIUS)

 

Et avec Emeline Bayart , Xavier Brossard , Brigitte Faure , Franck Molinaro

Bruitages Patrick Martinache

Prise de son Eric Boisset, Clothilde Thomas

Assistante à la réalisation  Cécile Laffon

Malheurs aux barbus  est publié aux éditions Omnibus

chaine d'origine: 
France Culture

Thème(s) : Création Radiophonique| Littérature Contemporaine| barbus| humour| France Culture| Francis Blanche| Pierre Dac

19/12/2013

MALHEUR AUX BARBUS: DE PIERRE DAC ET FRANCIS BLANCHE 3/15

 

MALHEUR AUX BARBUS

DE PIERRE DAC ET FRANCIS BLANCHE

3/15

 

Textes choisis par Jacques PESSIS

Réalisation Cédric AUSSIR

Conseillère littéraire Emmanuelle CHEVRIERE

 

Enregistré en public au Palais de Tokyo le 06 Septembre 2013 à l’occasion des 50 ans de France Culture

 

Des centaines de barbus enlevés par Edmond Furax, un aventurier sans scrupules qui veut devenir maître du monde ! Parmi eux le professeur Merry Christmas , titulaire de la chaire de barbologie analytique à l’université de la Sorbonne.

Les détectives Black et White se lancent à la poursuite de ce génie du mal. D’autres personnages se mêlent à cette grande aventure. Parmi eux, le journaliste Fred Transport, le commissaire Socrate, de la Police Judiciaire, Asti Spumante, un tueur à gage napolitain, Carole Christmas, la fille de l’illustre savant, et Malvina, la compagne de Furax.  Ils vont voyager aux quatre coins du monde, dans l’espace, mais aussi dans le temps.

3ème épisode

Les enregistrements de ce feuilleton, signé au début des années cinquante par Pierre Dac et Francis Blanche sont aujourd’hui introuvables. A partir des textes originaux, fort heureusement conservés (et publiés en 2010 chez Omnibus), voici une « version 2013 » de cette épopée radiophonique loufoque, dans la tradition des grands romans populaires. Sur France Culture, elle trouve sa place parmi les « classiques du XXème siècle ».

Avec :

Damien HOUSSIER   (Furax )

Grégoire OESTERMANN   (Socrate)

Olivier BROCHE    (Euthymènes)

Gilles PRIVAT  (Black )

Jean-Claude LEGUAY   (White )

Marina GOLOVINE   (Malvina)

Christophe BRAULT    (Fred Transport)

Judith HENRY  (Carole)

Laurent FERRARO   (Asti) 

Philippe LAUDENBACH    (Merry CHRITMAS / GUGOMUS)

Antoine GOUY    (CORNELIUS)

 

Et avec Emeline Bayart , Xavier Brossard , Brigitte Faure , Franck Molinaro

Bruitages Patrick Martinache

Prise de son Eric Boisset, Clothilde Thomas

Assistante à la réalisation  Cécile Laffon

Malheurs aux barbus  est publié aux éditions Omnibus

chaine d'origine: 
France Culture

Thème(s) : Création Radiophonique| Littérature Contemporaine| barbus| humour| France Culture| Francis Blanche| Pierre Dac

18/12/2013

SIGNE FURAX: 2/15

MALHEUR AUX BARBUS

DE PIERRE DAC ET FRANCIS BLANCHE

1/15

 

 

Textes choisis par Jacques PESSIS

Réalisation Cédric AUSSIR

Conseillère littéraire Emmanuelle CHEVRIERE

 

Enregistré en public au Palais de Tokyo le 06 Septembre 2013 à l’occasion des 50 ans de France Culture

 

Des centaines de barbus enlevés par Edmond Furax, un aventurier sans scrupules qui veut devenir maître du monde ! Parmi eux le professeur Merry Christmas , titulaire de la chaire de barbologie analytique à l’université de la Sorbonne.

Les détectives Black et White se lancent à la poursuite de ce génie du mal. D’autres personnages se mêlent à cette grande aventure. Parmi eux, le journaliste Fred Transport, le commissaire Socrate, de la Police Judiciaire, Asti Spumante, un tueur à gage napolitain, Carole Christmas, la fille de l’illustre savant, et Malvina, la compagne de Furax.  Ils vont voyager aux quatre coins du monde, dans l’espace, mais aussi dans le temps.

2ème épisode

Les enregistrements de ce feuilleton, signé au début des années cinquante par Pierre Dac et Francis Blanche sont aujourd’hui introuvables. A partir des textes originaux, fort heureusement conservés (et publiés en 2010 chez Omnibus), voici une « version 2013 » de cette épopée radiophonique loufoque, dans la tradition des grands romans populaires. Sur France Culture, elle trouve sa place parmi les « classiques du XXème siècle ».

Avec :

Damien HOUSSIER   (Furax )

Grégoire OESTERMANN   (Socrate)

Olivier BROCHE    (Euthymènes)

Gilles PRIVAT  (Black )

Jean-Claude LEGUAY   (White )

Marina GOLOVINE   (Malvina)

Christophe BRAULT    (Fred Transport)

Judith HENRY  (Carole)

Laurent FERRARO   (Asti) 

Philippe LAUDENBACH    (Merry CHRITMAS / GUGOMUS)

Antoine GOUY    (CORNELIUS)

 

Et avec Emeline Bayart , Xavier Brossard , Brigitte Faure , Franck Molinaro

Bruitages Patrick Martinache

Prise de son Eric Boisset, Clothilde Thomas

Assistante à la réalisation  Cécile Laffon

Malheurs aux barbus  est publié aux éditions Omnibus

chaine d'origine: 
France Culture

Thème(s) : Création Radiophonique| Littérature Contemporaine| barbus| humour| France Culture| Francis Blanche| Pierre Dac

17/12/2013

MALHEUR AUX BARBUS DE PIERRE DAC ET FRANCIS BLANCHE 1/15

 

MALHEUR AUX BARBUS

DE PIERRE DAC ET FRANCIS BLANCHE

1/15

7 MN

 

Textes choisis par Jacques PESSIS

Réalisation Cédric AUSSIR

Conseillère littéraire Emmanuelle CHEVRIERE

 

Enregistré en public au Palais de Tokyo le 06 Septembre 2013 à l’occasion des 50 ans de France Culture

 

Des centaines de barbus enlevés par Edmond Furax, un aventurier sans scrupules qui veut devenir maître du monde ! Parmi eux le professeur Merry Christmas , titulaire de la chaire de barbologie analytique à l’université de la Sorbonne.

Les détectives Black et White se lancent à la poursuite de ce génie du mal. D’autres personnages se mêlent à cette grande aventure. Parmi eux, le journaliste Fred Transport, le commissaire Socrate, de la Police Judiciaire, Asti Spumante, un tueur à gage napolitain, Carole Christmas, la fille de l’illustre savant, et Malvina, la compagne de Furax.  Ils vont voyager aux quatre coins du monde, dans l’espace, mais aussi dans le temps.

1er épisode

Les enregistrements de ce feuilleton, signé au début des années cinquante par Pierre Dac et Francis Blanche sont aujourd’hui introuvables. A partir des textes originaux, fort heureusement conservés (et publiés en 2010 chez Omnibus), voici une « version 2013 » de cette épopée radiophonique loufoque, dans la tradition des grands romans populaires. Sur France Culture, elle trouve sa place parmi les « classiques du XXème siècle ».

Avec :

Damien HOUSSIER   (Furax )

Grégoire OESTERMANN   (Socrate)

Olivier BROCHE    (Euthymènes)

Gilles PRIVAT  (Black )

Jean-Claude LEGUAY   (White )

Marina GOLOVINE   (Malvina)

Christophe BRAULT    (Fred Transport)

Judith HENRY  (Carole)

Laurent FERRARO   (Asti) 

Philippe LAUDENBACH    (Merry CHRITMAS / GUGOMUS)

Antoine GOUY    (CORNELIUS)

 

Et avec Emeline Bayart , Xavier Brossard , Brigitte Faure , Franck Molinaro

Bruitages Patrick Martinache

Prise de son Eric Boisset, Clothilde Thomas

Assistante à la réalisation  Cécile Laffon

Malheurs aux barbus  est publié aux éditions Omnibus

chaine d'origine: 
France Culture

Thème(s) : Création Radiophonique| Littérature Contemporaine| barbus| humour| France Culture| Francis Blanche| Pierre Dac

30/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON

 

LA BOÎTE A LETTRES

GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON

BIBLIOTHÉCAIRE, JOURNALISTE, CRITIQUE DRAMATIQUE,

ET

AMI INTIME DE MAUPASSANT.

29/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE AUX CITOYENS DE LA LOIRE INTERIEURE

 

LA BOÎTE A LETTRES

JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE

AUX

CITOYENS DE LA LOIRE INTÉRIEURE

28/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL

 

LA BOÎTE A LETTRES

  STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Mademoiselle Sophie d'Uvaucel, chez

M. le Baron Cuvier, an Jardin du Roy, à Paris.

     Rome, 28 Avril [1831].

 

     Mademoiselle,

 

Votre lettre me fait le plus grand plaisir. Je reviens de Saint-Pierre où il y avait une fête. Ma paresse me l'a fait manquer. J'ai trouvé le pavé de marbre de l'église jonché de fleurs et de feuilles de laurier. Ces feuilles un peu meurtries répandaient l'odeur la plus suave, point trop forte, ce qui convient à mes nerfs de jolie femme. Mon âme était bien disposée. Votre lettre a paru comme un jour doux destiné à frapper des yeux délicats. Dans mes jours de patriotisme ardent, elle m'eût indigné. Je méprise sincèrement, et sans haine, la plupart des gens que vous estimez. Pour se mêler d'affaires publiques, il faut de l'expérience. Peut-être M. Dejean, ou tout autre jeune homme nommé préfet par M. Guizot, sera-t-il un homme habile en 1840. Mais rappelez-vous que l'œil du public voit nettement et clairement au bout de six mois ce qui se passe dans le cœur de tout homme qui reçoit plus de 20.000 francs du budget et le rôle de Pénélope est dangereux. Mais parlons de fadaises. Vous avez vu quelques très jeunes gens faire de grandes fortunes. Soyez convaincue que quelles que soient les phrases et les apparences, pendant deux ou trois mois de leur vie, ils ont été comme Julien. De 1806 à 1813, j'ai été à peu près aide de camp de M. le comte Daru. Il était très puissant à Berlin en 1806, 7, 8, à Vienne en 1809. J'étais dans une sorte de faveur à Saint-Cloud en 1811. Je vous assure que personne n'a fait une grande fortune sans être Julien. La forme de notre civilisation exclut les grands mouvements, tout ce qui ressemble à la passion.

 De là, le rôle pitoyable des femmes. La société actuelle ne les emploie que comme intrigantes. Voyez MMmes Récamier, Pastoret, Rumfort. Il faut pour avancer être doux, humble, faire vingt visites en bas de soie par semaine. Un jour que le protecteur s'ennuiera, un jour de pluie à Saint-Cloud, au mois d'octobre, un trait de bassesse bien placé vous vaudra une préfecture. Je méprise les charges. Julien n'est pas si futé qu'il vous le paraît.

 Le jeune homme de dix-huit ans est niais à Paris. Il songe toujours au modèle à imiter. Et quelques-fois il y a quatre règles contradictoires sur la façon dont il faut tirer son mouchoir de sa poche chez une duchesse. Cette perplexité au moment où il s'agit de choisir entre des règles contradictoires, aidée par les trois changements de tenue par 24 heures, qui ont lieu à Paris est cause de la niaiserie. Nos jeunes paysans du Dauphiné savent très bien suivre leur intérêt. J'aime à discuter sur le cœur humain, chose difficile avec les Françaises, qui presque toujours mentent pour se conformer à la règle 1451 qui régit leur conduite ou à la règle 8.600. Votre lettre est infiniment plus sincère qu'aucune que vous m'ayez écrite. Elle ne blâme pas assez le roman en question. Vous avez adouci. Il fallait m'écrire le premier jour. II y avait à Venise un homme qui, pour aimer sa femme, avait besoin qu'elle lui donnât des soumets. Je suis cet homme. Rien ne m'ennuie comme le compliment. Si j'en avais 10.000 comme cela, pense-je, on me ferait baron et académicien. Mais que faire d'un fagot ou deux? Cela ne suffit pas pour chauffer le four. Soyez donc, je vous en supplie, Mademoiselle, ultra-sincère avec moi plus le soufflet sera fort, plus je sentirai la vie.

Mme Az[ur] me croit l'original de Julien parce que pour être nommé Inspecteur du Mobilier, le général Duroc qui m'aimait (par parenthèse à cause de ma sincérité) voyant fils de noble chevalier Beyle dans mon extrait de baptême, me donna le De Beyle dans le projet de décret qui fut signé le 11 août 1810. Alors commença pour moi l'époque du plus grand bonheur. Pour en revenir, la lettre de Mme Az[ur] qui m'accable des plus grands mépris, a fait toute ma joie pendant un voyage que j'ai fait à Capo d'Istria et j'y songe encore après un mois. Si j'avais voulu faire le Julien dans le salon de M. Aubernon, chez M. Pastoret que je ne suis jamais allé voir au Luxembourg,' chez M. de Lafayette, etc., etc., je serais tout au moins préfet de Guéret. Mais je serais destitué, car certainement j'aurais administré comme M. Pons de l'Hérault, préfet du Jura. Gardez cette ligne pour vous. Elle me porterait dommage dans ma retraite. De 15.000 je suis tombé à 10.000.

Si je tombais plus bas, il n'y aurait pas moyen de vivre avec la dignité nécessaire. Ici, je veux dire au midi des Apennins, le public n'est dupe d'aucune affectation. Vous avez beau vous étaler avec une noble négligence sur quatre chaises à la promenade, la canaille ne vous estime qu'au prorata de la dépense que vous faites. Nous avons pour ennemis les libéraux depuis Bologne1, les ultras depuis 1789. Le rôle d'un agent français est difficile, très difficile. Il faudrait en avoir moins et les mieux payer. Autrement je me renfermerai dans une nullité complète comme mon prédécesseur, qui s'est mis cependant à danser dans l'unique café de ma ville en apprenant la nouvelle des ordonnances du 25 juillet 2. J'ai passé cinq jours à Florence sans trouver le temps de monter à la Galerie ou d'aller au Palais Pitti. J'ai cherché la vérité, j'ai écrit quatre dépêches à mon ministre. Celle qui décrit ce qui a failli se passer à Florence vous amuserait.

Comme vous êtres Française, il faut ici placer une petite batterie contre le ridicule, donc. vous amuserait, non certes à cause du talent du narrateur, mais par le caractère plaisant des acteurs. Ma dépêche étant sincère aura déplu. Je me le disais en l'écrivant.

Mais par le plus grand des hasards, il peut se trouver un homme de mérite, un Mérimée, dans les bureaux, et je serais bien aise qu'il se dise « Celui-là n'est pas si niais que les autres. » A seize ans, mon père m'a donné 150 fr. par mois pour venir me faire recevoir à l'École Polytechnique. Or cela se passait en 1799. Les nigauds à demi-hypocrites que vous estimez vous mènent tout droit à la Grande Colère du Père Duchêne. Le tigre se réveillera pour repousser l'étranger qui nous méprise et nous donnera tant de soufflets qu'il faudra finir par où il fallait commencer. L'opération n'eût pas duré plus de six mois. Dans l'état actuel du malade, elle durera trois ans. Je vous offre refuge dans une forêt à trois lieues de mon endroit. Ceci est sérieux. Faute de bonne foi, vous êtes flambés. Comprenez-vous l'admirable finesse de mon langage ? Rien de mieux établi que notre correspondance. Rien ne se perd. Daignez donc m'écrire plus souvent. Mes respects à M. et à Mme C[uvier] et à Mme Martial. Dites à tous les niais que je suis devenu très grave, très profond, très digne du docto corpore où je suis. Au fond quelques phrases plus ou moins piquantes me coûtent 5.000 fr. C'était tout le superflu, chose si nécessaire. Ce malheur doit m'ôter la colère et l'envie des sots. Au reste j'ai pitié d'eux ils vont avoir une belle venette d'ici à quelques mois. Voulez-vous le remède ?

 

Recipe: Sincérité et bonne foi.

04/12/2012

UNIVERS DE CAUCHEMARS

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UNIVERS DE CAUCHEMARS

 

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle de sombres abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent tout sourire les humains égarés.

 

Dans ce combat paradoxal au cœur duquel il se débat

S'exaspère une longue séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors il sent bien qu'il s'enfonce au charnu profond de sa tragédie,

Identifiant soudain la nécessité pressante de veines à ouvrir...

 

P. MILIQUE

26/03/2012

INCOHERENCES PRIMITIVES

 

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INCOHERENCES PRIMITIVES

 

 

Dans l'expression d'une énergie universelle,

 

L'instinct et l'intuition se mêlent à l'appétit d'absolu,

 

Pour faire de ses états émotionnels une source infinie de créativité.

 

 

Cependant, dans sa capacité qui subsiste

 

A ressentir les incohérences primitives

 

De cette violence qui l'unit parfois à ce monde animal

 

Offrant de donner contour saillant à une réalité

 

Hantée d'ombres secrètes et silencieuses,

 

Il s’éprouve durement à la merci de sa vulnérabilité,

 

Dans l'assourdissante cacophonie de désirs et de peurs,

 

De désastres et de métamorphoses qui contient le mystère opaque

 

D'une mort déroutante jusqu'à l’irrévocable.


P. MILIQUE